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Émilie DARRIGUES a obtenu son diplôme d’ingénieure généraliste à l’école d’ingénieurs CESI d’Angoulême en 2014. Elle est aujourd’hui étudiante au doctorat en science-chimie appliquée à l’Université de l’Arkansas à Little Rock, qui lui a d’ailleurs dédié un article.

Une étudiante de l’UA Little Rock remporte deux prix pour ses recherches sur le cancer du pancréas à l’aide de la nanomédecine

Étudiante au doctorat en science-chimie appliquée au sein du Centre pour les Sciences Intégratives de Nanotechnologie de l’Université de l’Arkansas à Little Rock, Émilie DARRIGUES étudie comment des nanoparticules plasmoniques, dont certaines peuvent être conçues pour administrer des médicaments aux cellules cancéreuses, interagissent avec les cultures cellulaires dans un modèle 3D.

Le Centre reçoit des fonds de la NSF (National Science Foundation) sous le programme régional EPSCoR d’Arkansas, et au cours de leur conférence annuelle, notre ancienne étudiante ingénieure a remporté le premier prix du concours dans la catégorie « Graduate » (master et doctorant). En plus de ce prix, Émilie DARRIGUES a reçu une subvention pour assister à la conférence nationale EPSCoR en Caroline du Sud en octobre prochain. En avril dernier, dans la même catégorie, elle avait également reçu la première place au « Research and Creativity poster session » organisé au sein de son Université.

Témoignage

« À l’UA Little Rock, il y a des gens très compétents et très expérimentés », a-t-elle déclaré. « J’ai beaucoup de soutien qui me permet de construire un très bon projet de recherche, tout en étant indépendante. J’ai été heureuse de découvrir cela dans cette université américaine. Je suis chanceuse de travailler au centre de nanotechnologie où j’ai eu la chance de trouver un mentor : Dr. Alexandru Biris (Directeur du Centre).« 

Émilie DARRIGUES envisage d’obtenir son diplôme en mai 2020. Elle prévoit ensuite de trouver un poste de chercheur postdoctoral où elle pourra poursuivre ses recherches en utilisant des nanoparticules pour traiter le cancer.

« L’objectif des modèles 3D, des sphéroïdes ou des organoïdes imitant le corps humain ou de vraies tumeurs cancéreuses est vraiment d’essayer d’avoir une étape ex vivo supplémentaire avant de passer in vivo. La 3D pourrait ainsi soutenir la «médecine de précision» ou la thérapie personnalisée« , a-telle déclaré.

C’EST QUOI LE PROGRAMME EPSCoR ?

Arkansas EPSCoR promeut le progrès scientifique pour l’État de l’Arkansas avec le soutien financier de la NSF. Les investissements englobent la recherche, l’éducation et la formation fondamentales, médicales, aérospatiales et énergétiques.