De CESI à l’entrepreneuriat : le parcours inspirant de Théo Briollet, jeune diplômé de CESI Angoulême et entrepreneur

Dans cette page :
- La pédagogie par projet : un tremplin vers la création d’entreprise
- De la passion à la réalité : comment sont nées tes entreprises
- Entreprendre après CESI : les conseils clés pour se lancer
Dans le cadre des Alumni Days 2025, CESI en lumière des parcours inspirants d’anciens élèves. Aujourd’hui, découvrez le portrait de Théo Briollet, diplômé du campus CESI d’Angoulême et aujourd’hui jeune entrepreneur.
La pédagogie active de CESI m’a permis de développer des compétences en gestion de projet et en résolution de problèmes, ce qui a été un vrai atout pour mon parcours entrepreneurial.
Théo Briollet
La pédagogie par projet : un tremplin vers la création d’entreprise
Peux-tu te présenter et quel a été ton parcours au sein de CESI ?
Je m’appelle Théo Briollet, j’ai 24 ans et je suis fraîchement diplômé de CESI à la suite d’une formation d’ingénieur généraliste sur le campus d’Angoulême. J’ai commencé mon parcours avec le cycle préparatoire d’ingénieur, puis j’ai poursuivi en cursus ingénieur en alternance. Durant cette période, j’ai travaillé dans la cellule recherche et développement d’Ingeliance Angoulême, où j’ai pu explorer les technologies immersives comme la réalité virtuelle et augmentée. En parallèle de mes études, j’ai fondé Broad Studios, une entreprise de production audiovisuelle, qui propose un accompagnement sur-mesure aux clients, tournage, montage vidéo, animation 3D ou encore des effets spéciaux. Deux ans plus tard, en 2023, j’ai co-fondé SYNNOÏA, qui se spécialise dans les expériences interactives et le marketing digital.
Pourquoi as-tu choisi CESI pour tes études d’ingénieur et comment ta formation t’a-t-elle préparé à appréhender le monde professionnel ?
J’ai choisi CESI principalement pour sa méthode de pédagogique par projet. Après mon bac S, j’en avais assez des cours purement théoriques, d’être dans une salle de cours classique et je voulais surtout quelque chose de plus concret. De plus, j’aimais les matières scientifiques, donc CESI m’a paru être l’école d’ingénieurs idéale.
Grâce à mon cursus ingénieur au sein de CESI, j’ai appris à travailler en autonomie et à structurer mes projets. J’ai acquis une approche méthodique et une rigueur indispensables à la gestion d’une entreprise, notamment grâce aux nombreux travaux de groupe en mode projet. De plus, l’alternance m’a permis d’être directement immergé dans le monde professionnel, de mieux comprendre les attentes des clients, mais aussi d’appliquer toutes les méthodologies par projet apprises.
En quoi la pédagogie par projet de CESI t’a-t-elle aidé à développer les compétences nécessaires à la gestion de ton entreprise ?
Elle a été essentielle ! À CESI, on travaille sur des cas concrets, avec des livrables à produire et une autonomie à prendre très rapidement. Cela m’a appris à structurer mes idées, planifier mes actions et rendre compte de mon travail de manière professionnelle. Aujourd’hui, quand je collabore avec de grandes entreprises comme le Futuroscope ou Europa Park, je retrouve ces mêmes exigences. La rigueur, la collaboration en équipe et la capacité à suivre un projet du début à la fin sont des compétences que j’ai acquises grâce à cette méthode, auxquelles j’ajoute bien évidemment ma vision créative et artistique.
Au quotidien, je pense qu’il y a deux compétences issues de cette formation, qui me sont particulièrement précieuses. La première est la gestion de projet, car je dois organiser les différentes phases de production, respecter les délais et coordonner des équipes multidisciplinaires. La seconde est la communication, car j’ai appris à présenter mes idées de manière claire et percutante, un atout essentiel pour convaincre des clients ou lever des fonds pour de nouveaux projets. Grâce à cette approche, je peux aujourd’hui évoluer dans des domaines variés qui sont toujours de prêt ou de loin lié à l’audiovisuel.
De la passion à la réalité : comment sont nées tes entreprises

Quel a été le déclic qui t’a motivé à créer Broad Studios et fonder SYNNOÏA ?
J’ai toujours eu une passion pour l’audiovisuel. J’ai acheté mes premières caméras et drones en travaillant comme surveillant aquatique pendant mes études. Peu à peu, j’ai commencé à réaliser des vidéos et, voyant l’intérêt de mon entourage, j’ai décidé de structurer cette activité en créant Broad Studios en 2021. Ensuite, j’ai constaté une demande croissante de la part de mes clients pour intégrer des outils immersifs à des fins de formation industrielle. C’est ainsi qu’est né SYNNOÏA, d’abord comme une extension de Broad Studios, puis comme une entité à part entière axée sur les expériences interactives pour le marketing et la communication.
L’exploration de la réalité virtuelle et augmentée a ouvert de nouvelles perspectives. Initialement pensées pour la formation, ces technologies se sont révélées être de formidables outils pour le marketing et la communication. Aujourd’hui, nous créons des expériences interactives pour valoriser les produits et savoir-faire de nos clients, ou bien des attractions dans le secteur du divertissement.
Quel a été le déclic qui t’a motivé à créer Broad Studios et fonder SYNNOÏA ?
Oui, notamment via mon alternance. Mon entreprise d’accueil m’a permis d’acquérir de l’expérience et de tisser des liens avec des acteurs clés du secteur. J’ai aussi pu rencontrer des professionnels inspirants, qui m’ont aidé à structurer mon projet et à comprendre les attentes du marché.

Oser : il ne faut pas avoir peur de tester ses idées et de les présenter au monde.
Théo Briollet
Entreprendre après CESI : les conseils clés pour se lancer
Quels ont été les principaux défis que tu as rencontrés en lançant Broad Studios ?
Le plus difficile a été de trouver mes premiers clients. Je n’avais pas de réseau préexistant dans l’audiovisuel et j’ai dû convaincre en montrant mes réalisations personnelles. J’ai commencé par des projets passion, sans rémunération, puis j’ai progressivement professionnalisé mon activité. Le second défi a été de structurer mon activité pour qu’elle soit viable économiquement. L’ingénierie m’a appris à garder une approche rigoureuse, ce qui m’a aidé à stabiliser mon entreprise et à la faire grandir.
Quelles sont les prochaines étapes dans ton aventure entrepreneuriale ?
L’objectif est de pérenniser et d’agrandir l’équipe des structures. Nous avons récemment recruté notre premier salarié en CDI, chez SYNNOÏA et nous voulons continuer sur cette lancée. Nous avons aussi plusieurs projets d’envergure en cours, notamment des collaborations avec le Futuroscope et d’autres grands acteurs du secteur.
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants de CESI qui souhaitent entreprendre ?
Sortir de sa zone de confort : les projets ambitieux apportent des opportunités inespérées.
Faire les choses avec passion : L’enthousiasme est communicatif et peut faire toute la différence dans la réussite d’un projet. En somme, mon parcours à CESI m’a donné les bases solides pour entreprendre et transformer une passion en une activité professionnelle viable.