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Aujourd’hui, zoom sur Adaptik !

Accessible en 5ᵉ année, l’option entrepreneuriat a été choisie par trois étudiants en cursus ingénieur·e sur le campus d’Angoulême.

Léo, Arthur et Robert ont choisi de répondre à une problématique courante pour de nombreux artisans : le transport et le rangement des outils sur les chantiers. Leur solution ? Adaptik, une boîte de rangement modulaire conçue pour optimiser l’organisation et la mobilité des équipements, et ainsi faciliter le quotidien des professionnels.

Découvrez leur projet !

Le projet Adaptik : la solution pour simplifier la logistique des artisans

Faciliter le quotidien des professionnels

Léo, Arthur et Robert partagent un point commun : la volonté de mettre leur créativité et leurs compétences au service d’un projet concret. Ensemble, ils ont conçu Adaptik, un système de boîtes modulaires et de rangement destiné à accompagner les artisans à chaque étape de leur travail, du domicile à l’atelier, du fourgon au chantier.

Le projet est le fruit d’un véritable travail d’équipe, où tous trois ont joué un rôle de commanditaires. L’objectif à long terme est clair : « améliorer la qualité de travail des artisans, réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS) et le temps de préparation avant de commencer à travailler. » d’après l’équipe.

À court terme, les étudiants visent à finaliser un prototype fonctionnel, le tester, et obtenir le soutien de partenaires. Pour avancer, l’équipe mobilise son temps personnel et envisage une collaboration avec une entreprise d’injection plastique pour la fabrication des moules.

« On ne vise pas un métier en particulier, l’objectif est de pouvoir toucher un maximum d’artisans […]. Nous ne sommes également pas fermés aux particuliers qui peuvent aussi avoir ce besoin d’aménagement. »

Adaptik

L’innovation au service des artisans

Une inspiration concrète : la réalité du terrain

L’idée d’Adaptik est née d’une expérience personnelle vécue par Robert. Son père, charpentier menuisier, a développé des problèmes physiques, notamment des douleurs au dos et aux chevilles, en répétant des gestes comme soulever des objets dans le cadre de son activité. Le constat est sans appel : perte de temps et troubles musculo-squelettiques.

Mesurer l’impact pour une meilleure évolution sur les chantiers

Le problème principal qu’Adaptik cherche à résoudre est celui des TMS, souvent causés par le port de charges répétées. Les artisans sont régulièrement confrontés à la nécessité de déplacer de lourds outils encombrants.

Chacun des membres de l’équipe apporte des compétences qui assurent le succès du projet :

  • Robert est en charge de la réalisation technique.
  • Léo gère l’achat-revente ainsi que les relations clients/fournisseurs, grâce à son expérience acquise dans le cadre de son alternance, où il occupe déjà cette fonction.
  • Arthur se charge du développement et de la gestion des ressources, car lui aussi exerce cette fonction en alternance.

Plusieurs défis doivent être relevés. Le premier concerne la sécurité du produit. Il est important d’établir une relation de confiance avec les clients, mais aussi de sécuriser les produits contre les vols sur les chantiers. Le deuxième défi réside dans l’adoption de cette nouvelle solution par les artisans. Certains peuvent hésiter à changer leurs habitudes de travail, notamment ceux qui sont encore attachés à des meubles fixes, comme c’est le cas actuellement.

Le projet Adaptik s’inscrit parfaitement dans une tendance actuelle de prise en compte du bien-être au travail.

Un projet réfléchi et anticipé

Nos étudiants ont identifié leur cible grâce à une démarche qui combine témoignages d’artisans et analyse de données. Les échanges avec les artisans ont permis de mieux comprendre leurs besoins et leurs difficultés. Cette compréhension a été enrichie par une étude approfondie du marché, où ils ont examiné les entreprises existantes et analysé les chiffres clés du secteur.

Adaptik repose sur l’innovation et l’intégration de fonctionnalités qui ne sont pas encore réunies dans un même produit sur le marché.

L’objectif est de « proposer un produit qui suit vraiment l’artisan durant tout son cycle de travail, qu’il soit à son domicile, dans son fourgon, ou sur son chantier, afin de rendre son quotidien plus simple et rapide », selon nos étudiants.

Et demain ?

Le financement du projet se fera par une demande d’investissement BtoB et personnel. Des partenariats sont également en cours d’exploration, bien qu’aucun accord n’ait encore été signé. Un partenariat est envisagé avec Triple C, une entreprise située au Gond Pontouvre, spécialisée dans l’injection plastique à partir de matériaux recyclés. Nos étudiants collaborent aussi avec Eurekatech, fournisseur de pièces nécessaires à l’aménagement des camions, notamment pour les tiroirs.

Enfin, ils prévoient de se rapprocher des Chambres des Métiers pour voir s’il est possible de mettre en place un système d’aides pour la vente.

Les prochaines étapes du projet :

  • Mettre en place les partenariats.
  • Obtenir des devis fiables afin de pouvoir se projeter et d’avoir un prototype fiable et concret.