Référent santé mentale et responsable communication du BDE : Louis témoigne sur son parcours pas comme les autres !

Dans cette page :
- Son histoire et son chemin jusqu’à CESI
- Vie sur le campus et sa spécificité personnelle
- Son accompagnement à CESI, ses projets et son message
Louis est étudiant sur le campus CESI d’Angoulême en cursus ingénieur généraliste, tout en étant alternant chez Legrand France. Mais ce n’est pas tout : il est aussi responsable communication et référent santé mentale au sein du BDE.
Il nous raconte son cheminement, son quotidien à CESI, et comment cette école l’a aidé à grandir en tant que futur ingénieur, mais surtout en tant qu’être humain.
Découvrez son témoignage !
CESI m’a vraiment fait grandir en tant qu’Homme, en tant qu’être humain.
Louis CHABERNAUD
Son histoire et son chemin jusqu’à CESI
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Louis CHABERNAUD, j’ai 22 ans et je vais sur mes 23, je suis sur le campus d’Angoulême en cursus ingénieur généraliste. Je viens de Limoges, et l’entreprise avec laquelle je fais mon apprentissage est Legrand France.
Je fais partie du BDE, je suis un des deux responsables communication et je suis référent santé mentale, même si ça on l’oublie souvent…
Quelle est-votre parcours pour arriver jusqu’à cesi ?
Alors mon parcours a été un peu complexe. Je suis issu d’un bac STI2D (Sciences et Techniques de l’Industrie et du Développement Durable), puis j’ai direct enchainé avec un IUT GMP (Génie Mécanique et Productique) mais je n’y ai fait qu’un an parce que ça ne me plaisait pas plus que ça et c’était à l’air du confinement donc les cours en distanciel, c’était compliqué.
Ensuite, j’ai fait un BTS MS (Maintenance des Systèmes Option A : Systèmes de Production). Et c’est donc après mon BTS que j’ai intégré CESI, mais j’ai redoublé ma première année à la suite de problèmes de santé et donc après, on arrive à cette année…
J’ai choisi CESI Angoulême parce que j’en avais un peu (beaucoup) marre des systèmes de cours classiques assis devant le prof qui raconte en boucle la même chose à toutes ses classes. Alors, même si à CESI on en a quelques fois (très rarement, et en plus c’est beaucoup plus interactif), on utilise la méthode A2P2 (Apprentissage Actif par Problèmes et Projets) qui est beaucoup plus réaliste vis-à-vis du monde du travail et surtout vis-à-vis de la méthode de résolution des problèmes par un ingénieur.
C’était le plus proche de Limoges…
Vie sur le campus et sa spécificité personnelle
Comment se déroule votre vie Étudiante sur le campus d’Angoulême ?
Généralement, j’arrive vers 8h15. On pose nos affaires dans les salles, puis on va sur la terrasse avant de commencer les « cours ». On est souvent en projet, donc il n’y a pas vraiment de journée type. C’est aussi ça qui est cool : pas de monotonie. Le midi, on mange soit au Crous, soit notre gamelle, soit dehors. On finit les cours vers 17h30. Il arrive qu’on reste bosser après, à CESI ou chez nous.
Avec le BDE, on essaye de faire plein d’activités. Ça dynamise bien le campus ! Et les soirées sont très sympas aussi.
Pour l’instant, mon meilleur souvenir, c’est le super barbecue qu’on a organisé avec le BDE !
Pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui fait votre particularité et comment vous arrivez à l’intégrer dans ta vie étudiante à CESI, malgré les éventuels défis rencontrés ?
Je n’ai pas vraiment de spécificité, je crois… J’essaye juste d’être la meilleure version de moi-même, jour après jour. C’est peut-être la seule chose que je peux dire. Je n’essaye pas d’être spécial ou d’exceller dans un domaine, mais plutôt d’être très bon partout. Et surtout, d’être fier de ce que je fais et de ce que je suis à la fin de la journée.
On voit beaucoup de sujets. Donc, pour être bon partout, ça aide. On nous demande le niveau d’un ingénieur. Souvent, on sort de notre zone de confort. On doit répondre à une problématique dans un domaine qu’on ne connaît pas. Et parfois, réussir et avoir un A, ça flatte l’ego…
Ah, oui. Mes problèmes de santé. Tout va beaucoup mieux aujourd’hui. Et ce serait vraiment être mauvaise langue de ma part de dire que CESI ne m’avait pas aidé. Parce que c’est bien le contraire. Encore aujourd’hui, beaucoup d’assistant·es pédagogiques me demandent sincèrement comment je vais, pas juste par politesse quand on se croise dans les couloirs.
Son accompagnement à CESI, ses projets et son message
Comment CESI vous accompagne-t-il au quotidien ? Y a-t-il des personnes ou des dispositifs qui vous ont particulièrement soutenu ?
Pour ma part, j’aime énormément le côté « famille » de CESI. On se tutoie tous. On ne voit pas vraiment la « hiérarchie », même si on ne l’oublie jamais, bien sûr. Le fait qu’on soit tous aussi proches, d’étudiants à enseignants ou l’inverse, ça nous aide beaucoup à être plus à l’aise. Je pense que c’est très important pour nous, les étudiants.
Les dispositifs, sûrement, mais je ne connais pas leurs noms. À part le redoublement.
Pour les personnes, je dirais sans hésiter François et Christine, qui m’ont beaucoup accompagné pendant ces petits soucis.
Aujourd’hui, je pourrais parler de Samah, Élodie R. et Élodie G., qui sont très présentes pour moi et pour nous en général. Et puis Amélie, Clément, Julien, qui sont énormément dévoués à la cause étudiante. Ils nous soutiennent toujours et sont là pour discuter avec nous.
Quels sont vos projets pour l’avenir et en quoi votre passage à CESI vous y prépare-t-il ?
J’ai pas mal de projets, comme voyager, par exemple. J’aimerais être ingénieur dans un pays hors Europe, je pense. Côté pro, j’aimerais devenir chef de projet.
CESI m’aide, car il propose une expérience à l’étranger. Ce sera ma première fois seul, donc ça m’aidera à juger si j’aime vraiment ça ou non.
Pour le côté pro, les rôles dans les projets nous aident beaucoup. On découvre, même un peu, les différents rôles dans une entreprise.
Quel conseil donneriez-vous à un futur étudiant qui hésite à rejoindre CESI ? Et comment résumeriez-vous votre expérience en un mot ou une expression ?
Ce n’est pas quelque chose que l’on regrette. Certes, CESI a des défauts, mais comme toute école, je pense. Rien ni personne n’est parfait, on reste tous humains.
La méthode A2P2 est réellement formatrice. Je ne crois pas avoir vu ça dans d’autres écoles.
Honnêtement, si tu hésites à nous rejoindre, n’hésites plus, lance-toi. Tu verras, on est gentils en plus.
J’ai même plus qu’une phrase, oui. En entrant à CESI, j’avais beaucoup d’aprioris sur beaucoup de choses de la vie de tous les jours. J’étais assez fermé vis-à-vis de certains sujets. Mon état d’esprit était un peu pareil. Mais au fur et à mesure des cours, des interactions (même les plus minimes), on apprend à ouvrir notre esprit. On regarde plus loin que ce qu’on connaît ou pense connaître.
J’ai fait des rencontres qui ont littéralement changé ma vie. C’est peut-être la chose dont je suis le plus fier quand je regarde en arrière. Alors forcément, ça ne se fait pas sans rien faire. Parfois, c’est dur, mais ça en vaut presque toujours le coup.