Mathieu, entre ingénierie et entrepreneuriat : pourquoi l’international a eu du sens pour lui ?

Dans cette page :
- Quand la motivation rencontre l’opportunité : le parcours de Mathieu
- Réussir son aventure professionnelle à l’étranger : de l’intégration à l’évolution
- Au-delà du travail : l’impact d’une expérience culturelle à l’international
- Une expérience à l’étranger qui redéfinit les ambitions professionnelles de Mathieu
- La mobilité à l’international vous intéresse ? Mathieu vous donne ses conseils !
Mathieu, étudiant en cursus ingénieur·e généraliste à CESI Angoulême et alternant chez Sanofi en tant qu’ingénieur fiabiliste, a choisi de vivre une mobilité internationale au laboratoire de recherche biomédicale à Amsterdam pendant 12 semaines dans le cadre de son parcours. En parallèle de ses études, il a opté pour l’option entrepreneuriat, développant ainsi une vision complémentaire autour de l’innovation et de la gestion de projet.
Quand la motivation rencontre l’opportunité : le parcours de Mathieu
Pourriez-vous nous parler de votre parcours à CESI avant votre départ en mobilité internationale ? Quelles spécialités ou options avez-vous suivi jusqu’à présent ?
Je suis actuellement étudiant en cursus ingénieur généraliste à CESI, en alternance chez Sanofi en tant qu’ingénieur fiabiliste. Mon rôle consiste à améliorer la fiabilité des équipements et des processus de production, en identifiant et en résolvant les problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent critiques. Cela implique une analyse approfondie des données, la mise en place de plans de maintenance préventive et la collaboration avec différentes équipes pour optimiser les performances.
En parallèle, j’ai choisi de suivre l’option entrepreneuriat. Cette spécialité m’a permis de développer des compétences en gestion de projet, en innovation et en création d’entreprise. J’ai particulièrement apprécié cette option, car elle m’a offert une perspective différente sur la manière de résoudre les problèmes et de saisir les opportunités, tout en me préparant à éventuellement lancer ma propre entreprise à l’avenir.
Pourquoi avez-vous choisi AMSTERDAM pour votre mobilité ? Qu’est-ce qui vous a particulièrement attiré dans cette destination ?
J’ai choisi Amsterdam pour ma mobilité internationale principalement parce que c’est une ville où l’anglais est largement parlé (TOIEC) , ce qui facilite l’intégration et la communication. De plus, Amsterdam est réputée pour sa culture riche et diversifiée. La ville offre une combinaison unique de modernité et de tradition, avec ses musées renommés, ses canaux pittoresques et son ambiance cosmopolite.
En quoi cette mobilité internationale s’inscrit-elle dans vos projets professionnels à long terme ?
La mobilité internationale à Amsterdam a été une expérience extrêmement enrichissante pour moi. Elle m’a permis d’améliorer significativement mon niveau d’anglais, ce qui est essentiel dans le monde professionnel actuel où la maîtrise de cette langue est souvent indispensable. De plus, cette expérience m’a offert l’opportunité de créer des contacts précieux à l’étranger, élargissant ainsi mon réseau professionnel.
Réussir son aventure professionnelle à l’étranger : de l’intégration à l’évolution

Comment s’est déroulée votre intégration dans votre pays d’accueil ?
Mon intégration à Amsterdam s’est déroulée de manière très fluide. Je connaissais déjà mon maître de stage, ce qui a grandement facilité mon arrivée. Toute l’équipe a été extrêmement accueillante et agréable. Travaillant avec des chercheurs habitués à encadrer des étudiants, j’ai bénéficié d’un environnement de travail stimulant et bienveillant.
En quoi cette mobilité vous a-t-elle permis de développer de nouvelles compétences professionnelles, notamment en lien avec votre domaine d’études ?
Cette mobilité internationale à Amsterdam m’a permis de développer plusieurs compétences professionnelles essentielles. La plus significative est l’amélioration de mon niveau d’anglais. Grâce à mon stage, j’ai pu obtenir mon TOEIC, ce qui est un atout majeur pour ma carrière future.
En outre, cette expérience m’a permis de renforcer mes compétences en travail d’équipe et en gestion de projet. Travailler dans un environnement international avec des chercheurs habitués à encadrer des étudiants m’a offert l’opportunité de collaborer efficacement avec des professionnels de divers horizons. J’ai appris à coordonner des projets, à communiquer de manière claire et à gérer les différentes étapes de développement de manière structurée et proactive.
Ces compétences sont directement liées à mon domaine d’étude en ingénierie généraliste et seront précieuses pour mes futurs projets professionnels, notamment dans des contextes internationaux et multiculturels.
Pourriez-vous nous parler d’un projet spécifique que vous avez mené pendant votre mobilité, et de ce qu’il vous a appris sur l’industrie ou la discipline dans laquelle vous vous spécialisez ?
Lors de ma mobilité internationale à Amsterdam, j’ai eu l’opportunité de mener un projet particulièrement enrichissant : la création d’un viscosimètre. Ce projet a couvert toutes les étapes, du développement du programme à l’installation sur le microscope. J’ai dû concevoir les programmes nécessaires pour l’analyse des données, la gestion des tensions et des fréquences, et mettre en place le viscosimètre afin que les chercheurs puissent l’utiliser efficacement.
Ce projet m’a appris énormément sur l’industrie et la discipline de l’ingénierie. J’ai acquis des compétences précieuses en programmation et en gestion de systèmes complexes. De plus, j’ai appris à travailler de manière autonome tout en collaborant étroitement avec des chercheurs, ce qui m’a permis de comprendre les exigences et les standards de qualité de l’industrie de la recherche scientifique.
En somme, ce projet m’a permis de développer des compétences techniques avancées et de renforcer ma capacité à gérer des projets de bout en bout, tout en m’adaptant aux besoins spécifiques des utilisateurs finaux.
Quelles ont été les principales difficultés rencontrées dans le cadre de votre mobilité internationale ? Comment les avez-vous surmontées ?
La plus grande difficulté que j’ai rencontrée lors de ma mobilité internationale a été de m’ouvrir aux autres et de découvrir une nouvelle culture. S’adapter à un environnement différent, avec des coutumes et des modes de vie distincts, peut-être un véritable défi.
Pour surmonter ces obstacles, j’ai adopté une approche proactive et ouverte. J’ai participé à des activités locales et des événements sociaux pour mieux comprendre la culture et les traditions d’Amsterdam. J’ai également fait un effort conscient pour interagir avec mes collègues et les habitants, ce qui m’a aidé à créer des liens et à me sentir plus intégré.
Au-delà du travail : l’impact d’une expérience culturelle à l’international

Comment avez-vous vécu l’immersion dans une culture différente ? Quelles différences majeures avez-vous perçues au quotidien et dans les interactions sociales ?
J’ai globalement bien vécu l’immersion dans la culture d’Amsterdam. Une des différences majeures que j’ai perçues est le coût élevé de la viande, ce qui m’a poussé à adapter mon alimentation. Cependant, j’ai découvert de nombreuses alternatives intéressantes et saines.
Un aspect que j’ai particulièrement apprécié est la vie en vélo. Amsterdam est une ville où le vélo est roi, et cela a transformé mon quotidien. Se déplacer à vélo est non seulement pratique et écologique, mais cela permet aussi de découvrir la ville sous un autre angle et de profiter pleinement de son charme.
En termes d’interactions sociales, j’ai trouvé les habitants d’Amsterdam très ouverts et accueillants. Les échanges sont souvent directs et sincères, ce qui facilite la communication et l’intégration. Cette immersion m’a permis de développer une meilleure compréhension de la culture locale et d’apprécier les différences qui rendent chaque culture unique.
Avez-vous eu l’occasion de découvrir des aspects uniques du pays, que ce soit à travers la cuisine, la musique ou d’autres pratiques culturelles ?
Oui, j’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs aspects uniques des Pays-Bas. Par exemple, j’ai visité l’usine Heineken, une bière emblématique qui, bien que connue dans le monde entier, trouve ses racines à Amsterdam. Cette visite m’a permis de mieux comprendre le processus de fabrication de la bière et l’histoire de cette marque célèbre.
J’ai également eu la chance de visiter de nombreux musées, dont le musée Van Gogh. Ce musée est dédié à l’œuvre du célèbre peintre néerlandais Vincent Van Gogh et offre une immersion fascinante dans son art et sa vie. Ces visites culturelles m’ont permis d’apprécier la richesse artistique et historique des Pays-Bas.
Une expérience à l’étranger qui redéfinit les ambitions professionnelles de Mathieu

Comment cette expérience à l’étranger a-t-elle changé votre vision de l’industrie et des problématiques globales ? Y a-t-il des enjeux qui vous ont particulièrement marqué ?
Bien que je n’aie pas travaillé directement dans l’industrie, mon expérience dans un laboratoire de recherche biomédicale à Amsterdam m’a offert une perspective précieuse. J’ai constaté que les méthodes de travail et les standards de qualité sont très similaires à ceux de la France, ce qui m’a rassuré sur la cohérence des pratiques scientifiques à l’international.
Cependant, un aspect qui m’a particulièrement marqué est l’approche avancée des Pays-Bas en matière de durabilité et d’enjeux environnementaux. J’ai observé que les chercheurs et les institutions sont très engagés dans des pratiques écologiques et durables, ce qui est moins courant en France. Cette avance en matière de durabilité m’a inspiré et m’a fait réaliser l’importance de l’intégration des préoccupations environnementales dans tous les aspects de la recherche et de l’industrie.
Quel impact pensez-vous que cette mobilité aura sur votre avenir professionnel et personnel ? Quelles nouvelles perspectives vous a-t-elle offertes ?
Cette mobilité internationale à Amsterdam aura un impact significatif sur mon futur professionnel et personnel. Sur le plan professionnel, l’amélioration de mon niveau d’anglais et l’expérience de travail dans un environnement international sont des atouts majeurs. Ces compétences me permettront d’accéder à des opportunités de carrière à l’échelle mondiale et de collaborer efficacement avec des équipes multiculturelles. De plus, les contacts que j’ai établis à l’étranger enrichiront mon réseau professionnel et pourront ouvrir des portes pour des projets futurs
La mobilité à l’international vous intéresse ? Mathieu vous donne ses conseils !

Quels conseils donneriez-vous à un·e étudiant·e qui s’apprête à partir en mobilité internationale ?
Les conseils que je donnerais à un étudiant qui va partir en mobilité internationale dépendent de son profil et de ses compétences en anglais. Si l’étudiant a un bon niveau d’anglais, je lui recommanderais de choisir une destination lointaine avec un choc culturel plus important. Cela lui permettrait de vivre une expérience encore plus enrichissante et de développer une plus grande ouverture d’esprit.
En revanche, si l’anglais n’est pas son point fort, je lui conseillerais de choisir une destination où l’anglais est largement parlé, comme Amsterdam ou un pays anglophone. Cela faciliterait son intégration et lui permettrait de se concentrer sur l’amélioration de ses compétences linguistiques tout en découvrant une nouvelle culture.
Quelles compétences ou qualités personnelles avez-vous dû développer pour réussir cette expérience ?
Pour réussir cette expérience de mobilité internationale, j’ai dû développer plusieurs compétences et qualités personnelles essentielles. Tout d’abord, l’adaptabilité a été cruciale. Vivre dans un nouveau pays avec des coutumes et des modes de vie différents m’a obligé à sortir de ma zone de confort et à m’adapter rapidement à de nouvelles situations.
Ensuite, la communication a été une compétence clé. Améliorer mon anglais et apprendre à communiquer efficacement dans un environnement multiculturel m’ont permis de collaborer avec des personnes de divers horizons et de créer des liens professionnels solides.
La résilience a également été importante. Faire face aux défis et aux surprises de la vie à l’étranger, comme le coût élevé de la viande ou l’adaptation à un nouveau mode de vie, m’a appris à rester positif et à trouver des solutions créatives.