Projet de nos élèves ingénieurs : surveillance des inondations de la Thaïlande depuis l’espace
Dans cette page :
Maxime, Chloé et Florian, élèves ingénieurs à CESI, nous parlent de leur projet sur la surveillance des inondations de la Thaïlande depuis l’espace (en anglais : « Flood monitoring from space for Thailand« ).
Témoignage de nos étudiants sur le projet
En août 2019, 33 personnes sont décédées et 23 000 ont été déplacées dans la région de Bangkok. Le pays a du mal à estimer l’étendu des dégâts liés aux inondations qui ont lieu tous les ans.
« L’objectif est d’apporter des informations précises et critiques pour l’agence spatiale thaïlandaise, mises à jour quotidiennement afin que le gouvernement puissent prendre des décisions informées dans des moments de crise.
Bien évidement, nous n’avons pas la prétention ni les moyens de réaliser un tel projet, nous nous sommes donc engagés à fournir à fin juin 2020 un prototype (fonctionnel) d’un satellite (cubesat, aux dimensions 1:1) qui permettra de valider le principe. Il s’appellera FLOODSAT-1
Notre équipe est composée de trois personnes : Maxime , Chloé et Florian. Nous utilisons les éléments appris à CESI Angoulême pour mener à bien ce projet (gestion de projet, entrepreunariat, sciences fondamentales…) et nous faisons appel à nos compétences personnelles et expériences passées pour apporter, chacun, une plus-value au projet. Par exemple, Florian a travaillé dans le domaine spatial et plus particulièrement dans les systèmes énergétiques, ce qui nous permettra de réaliser des études thermiques et thermodynamiques sur notre petit satellite. Chloé a des compétences dans la mécanique et la conception 3D par ordinateur, ce qui est essentiel pour la construction du prototype et les études de résistance (pour les matériaux). En ce qui concerne Maxime, il a déjà travaillé dans le secteur de la télédétection par drones, une méthode qui peut être mise en place sur un satellite.
Notre client/commanditaire est GISTDA (Geo-Informatics and Space Technology Development Agency), le nom de l’agence spatiale thaïlandaise. Aujourd’hui, le pays n’a participé à la construction que de quelques satellites et seulement deux leur appartiennent !
La technologie Cubesat est intéressante car elle permet à n’importe qui (personne physique ou morale) de concevoir, fabriquer et lancer un satellite pour un coût réduit (environ 50k€ contre des millions pour des satellites plus volumineux), c’est pour cela que nous souhaitons faire appel à cette technologie et ses réglementations, notamment au niveau des dimensions et de la masse ».
Merci à Maxime, Chloé et Florian pour leur partage d’expérience !